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Le refoulement originaire (traduit de l'allemand : Urverdrängung) ou « refoulement primaire » correspond chez Sigmund Freud au premier temps du refoulement.
Comment traduire le préfixe Ur de Urverdrängung, qui, selon Ruth Menahem, « désigne l’acte fondateur, l’impensable de l’origine »?[1]. Dans la littérature française, on peut trouver plusieurs traductions de Urverdrängung : « refoulement originaire, primaire, primitif, primordial, originel »[1]. Jean Laplanche et Jean-Bertrand Pontalis ont opté pour « originaire », qu'on retrouve dans d'autres termes freudiens comme Urphantasie (fantasme originaire), Urszene (scène originaire)[2].
D'après le Vocabulaire de la psychanalyse, le refoulement originaire est un « processus hypothétique décrit par Freud comme premier temps de l'opération du refoulement »[3]. Jean-François Rabain parle quant à lui de « temps originel »[4]. En tant que premier « refoulé originaire », des représentations inconscientes constituent un « “premier noyau inconscient” qui fonctionne comme pôle d'attraction à l'égard des éléments qui seront ultérieurement à refouler »[4]. Selon Laplanche et Pontalis, ces « noyaux inconscients ainsi constitués collaborent ainsi au refoulement proprement dit » (ou refoulement après-coup, en allemand Nachdrängen), d'une part par l'attraction qu'ils exercent sur les contenus à refouler, d'autre part « conjointement à la répulsion provenant des instance supérieures »[5].
Dans l'étude du cas du Président Schreber (1911), le premier temps du refoulement est déjà décrit comme fixation, laquelle est à entendre dans ce texte comme « inhibition de développement »[2]. Dans l'essai métapsychologique de 1915 sur Le refoulement (Die Verdrängung), le terme de fixation ne désigne plus seulement la fixation à un stade libidinal, mais « la fixation à une représentation et l'inscription (Niederschrift) de cette représentation dans l'inconscient »[2]. Jean Laplanche et Jean-Bertrand Pontalis citent Freud :
« Nous sommes donc fondés à admettre un refoulement originaire, une première phase du refoulement qui consiste en ceci que le représentant psychique (représentant-représentation) de la pulsion se voit refuser la prise en charge dans le conscient. Avec lui se produit une fixation ; le représentant correspondant subsiste à partir de là de façon inaltérable et la pulsion demeure liée à lui. »
— Freud, Le refoulement, 1915.
Le contre-investissement — processus économique d'investissement d'un élément du système préconscient-conscient visant à empêcher le surgissement, à sa place, de la représentation refoulée, exemple : l'animal phobique[6] — est, ainsi que l'écrit Freud dans L'inconscient (1915), « le seul et unique mécanisme du refoulement originaire ; dans le refoulement proprement dit (refoulement après-coup), s'y ajoute le retrait de l'investissement préconscient »[2].
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(Dans l'ordre alphabétique des noms d'auteurs)