De nos jours, Banoho (langue) est un sujet sur toutes les lèvres. Depuis son émergence jusqu'à nos jours, Banoho (langue) a fait l'objet de débats, de controverses et d'analyses dans différents domaines. Son impact sur la société, la politique, l’économie et la culture est indéniable, et sa pertinence ne fait que croître avec le temps. Dans cet article, nous explorerons les différents aspects liés à Banoho (langue), de ses origines jusqu'à ses implications sur la vie quotidienne. Par une analyse approfondie et objective, nous chercherons à faire la lumière sur ce phénomène et à comprendre sa véritable ampleur.
Munòhò, noho, banòhò banɔhɔ | |
Pays | Cameroun |
---|---|
Région | Zone côtière, dans la région de Kribi |
Nombre de locuteurs | environ 6 000[1] |
Classification par famille | |
|
|
Statut officiel | |
Régi par | Comité des langues ndowe |
modifier ![]() |
Le banoho (aussi ñnòhò, munòhò, nòhò ou nɔhɔ) est une des multiples variantes du ndowe, langues parlées par ceux qui à partir du XIXe siècle ont été identifiés par le linguiste allemand Wilhelm Bleek comme les « bantou-congolais ». Le munòhò est parlé par les Bànòhò[2] que l’on retrouve dans la région de Kribi au Cameroun.
Les locuteurs de ladite langue sont les Bànòhò. Ils occupent la région de Kribi au Cameroun, notamment dans les localités ci-après :
La description physique des Bànóhò présente des hommes de taille moyenne au teint clair. Ces caractères anthropomorphiques en plus de leur langue ont fait croire aux explorateurs qu'ils sont un jalon des peuples cafres qui occupent la partie australe de l'Afrique.
Selon classification de Guthrie, le nòhò appartient au groupe A.30, dénommé groupe bube-benga, mais il faut dire que dans les traditions ndowe les bànòhò appartiennent à la famille des bomba (ceux qui pour exprimer le « je dis ceci », disent « mba na ĕ ! »). Cette famille linguistique qu'on retrouve en Afrique centrale notamment au Cameroun, au Gabon et en Guinée équatoriale et qui comprend entre autres les idiomes tels que le benga, le kóta, le duala, l’isúbu, le limbà, le mbóko, le odi, le póngo, le puku, le tanga, etc.
Le nòhò tel qu’il est parlé de nos jours est, à l’instar du benga et du puku, perçu le plus souvent comme étant un parler tánga, mais une connaissance plus poussée de chacun de ces parlers permet aisément de les distinguer.
En 2017, le Comité inter-églises pour la traduction de la Bible en langues batanga (CITBEB) publie un syllabaire avec un alphabet pour le banoho. Cet alphabet est conforme à l’Alphabet général des langues camerounaises de 1979.
a | b | d | e | ɛ | g | h | i | j | k | l | m | n | ny | ŋ | o | ɔ | p | s | t | u | v | w | y |