Dans cet article, nous allons explorer le monde fascinant de Deux-Sèvres. Depuis ses origines jusqu'à sa pertinence aujourd'hui, Deux-Sèvres a joué un rôle crucial dans divers aspects de la société. Au fil des années, Deux-Sèvres a fait l'objet d'études et d'intérêt de la part d'experts et de fans, qui ont tenté de percer ses mystères et de comprendre son impact sur notre vie quotidienne. A travers cet article, nous approfondirons l'histoire, l'évolution et la signification de Deux-Sèvres, dans le but de faire la lumière sur ce sujet passionnant et pertinent.
Deux-Sèvres | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Création du département | |
Chef-lieu (Préfecture) |
Niort |
Sous-préfectures | Bressuire Parthenay |
Présidente du conseil départemental |
Coralie Dénoues (DVD) |
Code Insee | 79 |
Code ISO 3166-2 | FR-79 |
Démographie | |
Gentilé | Deux-Sévriens |
Population | 374 587 hab. (2021) |
Densité | 62 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 30′ nord, 0° 20′ ouest |
Superficie | 5 999 km2 |
Subdivisions | |
Arrondissements | 3 |
Circonscriptions législatives | 3 |
Cantons | 17 |
Intercommunalités | 8 |
Communes | 256 |
Liens | |
Site web | deux-sevres.fr |
modifier |
Les Deux-Sèvres (/dø.sɛvʁ/ ; Deùs Saevres en poitevin-saintongeais) est un département du Centre-Ouest de la France, situé en région Nouvelle-Aquitaine.
Il doit son nom à la Sèvre Nantaise, dernier grand affluent de la Loire, et à la Sèvre Niortaise, fleuve côtier qui se jette dans l'océan Atlantique au niveau de l'anse de l'Aiguillon. À ce titre, il est l'un des rares départements français portant le nom de deux cours d'eau qui ne sont pas confluents.
Les habitants des Deux-Sèvres sont appelés les Deux-Sévriens.
L'Insee et La Poste lui attribuent le code 79.
Le département est créé à la Révolution française, le en application de la loi du , à partir d'une partie de la province du Poitou, de quelques communes de l'Angoumois (Pioussay, Hanc et Bouin, issues du marquisat de Ruffec), de quelques communes de l'Anjou : Bouillé-Loretz (dépendante de la sénéchaussée de Saumur), Loublande, Saint-Maurice-la-Fougereuse et Saint-Pierre-des-Échaubrognes (anciennes paroisses des Mauges angevines) et de communes des marches d'Anjou : Saint-Pierre-à-Champ, Cersay et Bouillé-Saint-Paul.
Sous l'ancien régime, la partie du territoire situé au nord de l'Autize et du Thouet relevaient de la circonscription du Bas-Poitou tandis les paroisses situées au sud de ces cours d'eau étaient rattachées au Haut-Poitou. Quelques paroisses relevaient à la fois des marches d'Anjou et du Poitou : Argenton-l'Église, Bagneux, Brion-près-Thouet, Genneton, Louzy, Massais, Saint-Léger-de-Montbrun, Saint-Martin-de-Mâcon, Saint-Martin-de-Sanzay, Saint-Cyr-la-Lande, Tourtenay.
Au cours de la période révolutionnaire, le département fut marqué par les guerres de Vendée. La partie nord du département, région bocagère se rattachant au massif armoricain se souleva avec le bocage vendéen voisin, tandis qu'au sud, le Niortais et le Mellois plus urbanisés, restèrent fidèles à la Convention.
En 1973, les habitants du Puy-Saint-Bonnet décident de quitter les Deux-Sèvres et de rejoindre le département de Maine-et-Loire afin d'associer leur commune à la communauté urbaine de Cholet.
L'industrie trouve au XIXe siècle et XXe siècle à se développer dans le département (traitement des peaux et laines, chamoiserie et ganterie niortaises, production de chaux, de houille à Saint-Laurs, de matériel agricole, produits laitiers, farines de minoteries industrielles et alcool de betterave, allumettes, lubrifiants, colles ou pâtes alimentaires, et au XXe siècle contreplaqué / filière bois / bois exotiques (Groupe Rougier, premier employeur industriel du département) et secteur automobile (avec encore active la société Heuliez à Cerizay, et de la chimie industrielle, avec trois grandes usines chimiques, dont le site Solvay anciennement Rhodia de Melle et de Saint-Léger-de-la-Martinière (rachetée en 1972 par le groupe Rhône-Poulenc, avec ses 750 employés, devenue la seconde entreprise du département),. Rien que pour les sites de fabrication construits avant 1950, « dont subsistent des vestiges et dont la production a été diffusée au-delà des limites du canton où ils sont implantés », ce sont 288 usines encore actives ou non, qui figurent dans le patrimoine industriel régional, abritant quelques architectures et machines remarquables, mais aussi parfois de lourdes séquelles de pollution. En moyenne, 31 entreprises ont été créées tous les dix ans dans le département, « avec une pointe à 53 entre 1890 et 1899, et une chute à 7 pour la période de 1940 à 1950, mais pour quatre décennies, le nombre de créations correspond exactement à cette moyenne ».
Au la région Poitou-Charentes, à laquelle appartenait le département, fusionne avec les régions Aquitaine et Limousin pour devenir la nouvelle région Nouvelle-Aquitaine.
Le département attire l'attention des médias le , à la suite d'une manifestation d'opposition aux retenues de substitution installés à Sainte-Soline par les agriculteurs locaux, projet validé par le tribunal administratif de Poitiers le .
Le préfet des Deux-Sèvres est Emmanuelle Dubée depuis mars 2022.
Comme le département voisin de la Vendée, les Deux-Sèvres ont été traditionnellement marquées par un clivage politique entre le Nord et le Sud, hérité en grande partie de la guerre de Vendée. Tandis que le Nord, région bocagère de grands propriétaires catholiques, est historiquement plutôt ancré à droite, le Sud, qui connaît une importante présence protestante et une forte implantation du mouvement coopératif (notamment « via » les mutuelles, voir Niort), vote traditionnellement à gauche (Melle est ainsi le fief de la candidate du Parti socialiste, Ségolène Royal, à l'élection présidentielle française de 2007).
Les Deux-Sèvres ont longtemps été considérées comme un bastion de la droite, mais les élections cantonales de 2008 donnent une majorité de gauche au Conseil Général. Au cours des élections municipales de 2008, la ville de Thouars est également passée à gauche. Les Deux-Sèvres offrent des scores relativement bas au Front national par rapport au niveau national.
Il faut noter enfin le basculement lors des législatives de 2007 de la 4e circonscription (Bressuire-Thouars) à gauche, ce qui porte à trois députés de gauche et un député de droite la représentation des Deux-Sèvres. Le redécoupage des circonscriptions, qui ne sont désormais plus que trois, se fait à l'avantage de la gauche : lors des élections législatives de 2012, la droite ne remporte aucun siège.
Les élections municipales de 2014 mettent fin à la progression de la Gauche dans le département. La perte de Niort dès le premier tour sonne comme un coup de tonnerre dans la vie politique locale. Ce tableau donne les résultats pour les principales communes des Deux-Sèvres.
Commune | Population | Maire sortant | Parti | Maire élu | Parti | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Bressuire | 19 499 | Jean Michel Bernier | Sans étiquette | Jean Michel Bernier | Sans étiquette | ||
Cerizay | 4 776 | Johnny Brosseau | PS | Johnny Brosseau | PS | ||
Mauléon | 8 499 | Daniel Amiot | UMP | Pierre-Yves Marolleau | Divers Droite | ||
Celles-sur-Belle | 3 884 | Jean-Marie Roy | Jean-Marie Roy | Divers Droite | |||
Melle | 3 574 | Yves Debien | PS | Yves Debien | PS | ||
Niort | 59 005 | Geneviève Gaillard | PS | Jérôme Baloge | UDI | ||
Parthenay | 10 388 | Xavier Argenton | UDI | Jean-Michel Prieur | AC | ||
Thouars | 14 055 | Patrice Pineau | PS | Patrice Pineau | PS | ||
Saint-Maixent-l'École | 6 756 | Léopold Moreau | UMP | Léopold Moreau | UMP |
Géographiquement, les Deux-Sèvres font partie de l'Ouest de la France et une grande partie de son territoire se rattache au Massif Armoricain.
Le département des Deux-Sèvres appartient à la région Nouvelle-Aquitaine où il est limitrophe des départements de la Vienne à l'est, de la Charente au sud-est et de la Charente-Maritime au sud-ouest.
Par ailleurs, ce département est bordé par la région des Pays de la Loire où, à l'ouest, il jouxte la Vendée et, au nord, celui de Maine-et-Loire.
A l'ouest de la Gâtine, le bassin houiller de Vendée s'est principalement formé au Stéphanien (daté entre -307 et -299 millions d'années), il déborde sur les communes de Saint-Laurs et Ardin. Le point culminant du département, le Terrier de Saint-Martin (272 mètres), se situe sur la commune de Saint-Martin-du-Fouilloux.
L'intercommunalité devient de plus en plus active dans les Deux-Sèvres, composé de plusieurs Syndicats de Pays dont :
Par ailleurs, le département possède une seule communauté d'agglomération, qui s'est constituée autour de Niort, préfecture et principale ville des Deux-Sèvres :
Pour Ernest Nègre, dans son ouvrage de référence Toponymie générale de la France, la racine des Sèvres est préceltique, dérivant de Sab, signifiant « Sève, jus, liquide, suc » et du suffixe ara.
Il ajoute que la Sèvre Niortaise vient de Sepvret, soit le nom de la source de ce fleuve.
Les Deux-Sèvres possèdent un climat océanique, du fait de la proximité du département avec l'océan (environ 80 km). Voici les données mensuelles pour quelques paramètres pour la station de Niort.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,4 | 2,3 | 4 | 5,7 | 9,4 | 12,4 | 14,3 | 14 | 11,6 | 9,3 | 5,1 | 2,9 | 7,8 |
Température moyenne (°C) | 5,5 | 6,2 | 8,7 | 10,9 | 14,7 | 18,1 | 20,2 | 20,1 | 17,3 | 13,7 | 8,7 | 5,9 | 12,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,5 | 10 | 13,4 | 16 | 20 | 23,7 | 26,1 | 26,1 | 22,9 | 18 | 12,2 | 8,9 | 17,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−15,1 1987 |
−11,2 1986 |
−10,7 2005 |
−4,8 2008 |
0,2 2010 |
3,4 1989 |
6,6 1993 |
5,8 1988 |
3 2007 |
−3,3 1997 |
−7 1993 |
−10,5 1996 |
−15,1 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,7 1999 |
22,1 1998 |
25,5 2005 |
29,8 2005 |
32,3 2005 |
37,8 2003 |
38,1 1990 |
40,1 2003 |
34,7 2005 |
30 2011 |
21,1 1994 |
22 1996 |
40,1 |
Ensoleillement (h) | 78 | 106 | 158 | 180 | 215 | 243 | 251 | 247 | 203 | 133 | 90 | 75 | 1 980 |
Précipitations (mm) | 84 | 66 | 64 | 71 | 70 | 59 | 56 | 50 | 61 | 97 | 93 | 96 | 867,2 |
En 2021, le département comptait 374 587 habitants, en évolution de +0,04 % par rapport à 2015 (France hors Mayotte : +1,84 %).
La densité de population des Deux-Sèvres est de 62,4 hab./km2 en 2021, ce qui le classe au cinquième rang en Nouvelle-Aquitaine devant la Vienne (62,9 hab./km2) et derrière la Haute-Vienne (67,3 hab./km2) ; cependant, sa densité demeure inférieure à celle de la région qui s'établit à 72,2 hab./km2. Comparé à la densité de la France métropolitaine qui est de 106,5 hab./km2, le département des Deux-Sèvres apparaît comme un département moyennement peuplé.
Cependant, le département se caractérise à la fois par une démographie assez dynamique (solde naturel et solde migratoire positifs) et une urbanisation qui se renforce, notamment avec Niort dont l'unité urbaine compte 70 128 habitants en 2010. Le département compte onze unités urbaines de plus de 5 000 habitants en 2010 et un taux urbain proche de la moitié de la population départementale.
Le département recense dix villes de plus de 5 000 habitants au recensement de 2010, alors qu'il n'en comptait que six en 1999 et il cumule 37 communes de plus de 2 000 habitants dont une vingtaine sont classées urbaines — contre trente au recensement de 1999.
Par ailleurs, le département recense onze unités urbaines dépassant les 5 000 habitants en 2010 contre sept au recensement de 1999.
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
Modifier |
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Niort | 79191 | CA du Niortais | 68,20 | 59 309 (2021) | 870 | |
Bressuire | 79049 | CA du Bocage Bressuirais | 180,59 | 19 906 (2021) | 110 | |
Thouars | 79329 | CC du Thouarsais | 81,48 | 14 000 (2021) | 172 | |
Parthenay | 79202 | CC de Parthenay-Gâtine | 11,38 | 10 058 (2021) | 884 | |
Mauléon | 79079 | CA du Bocage Bressuirais | 120,64 | 8 597 (2021) | 71 | |
Saint-Maixent-l'École | 79270 | CC Haut Val de Sèvre | 5,22 | 7 254 (2021) | 1 390 | |
Chauray | 79081 | CA du Niortais | 14,50 | 7 151 (2021) | 493 | |
Melle | 79174 | CC Mellois en Poitou | 65,34 | 5 904 (2021) | 90 | |
La Crèche | 79048 | CC Haut Val de Sèvre | 34,50 | 5 732 (2021) | 166 | |
Nueil-les-Aubiers | 79195 | CA du Bocage Bressuirais | 98,83 | 5 566 (2021) | 56 | |
Aiffres | 79003 | CA du Niortais | 25,72 | 5 377 (2021) | 209 | |
Moncoutant-sur-Sèvre | 79179 | CA du Bocage Bressuirais | 92,78 | 5 085 (2021) | 55 | |
Cerizay | 79062 | CA du Bocage Bressuirais | 18,55 | 4 797 (2021) | 259 | |
Aigondigné | 79185 | CC Mellois en Poitou | 69,87 | 4 660 (2021) | 67 | |
Celles-sur-Belle | 79061 | CC Mellois en Poitou | 41,37 | 3 858 (2021) | 93 |
L'économie des Deux-Sèvres reste essentiellement rurale. Le département étant particulièrement présent sur la chaîne de la production laitière (20 % des fromages de chèvre produits en France le sont dans le département, beurre d'Échiré…) et de la viande. Sur les vingt-cinq dernières années, la population active agricole a connu une forte diminution, mais reste encore importante en comparaison de la moyenne nationale.
D'après la chambre d'agriculture des Deux-Sèvres dans sa revue Chamb@gri79, les Deux-Sèvres étaient en France les premiers producteurs de melon et de lait de chèvre en 2010.
Plusieurs secteurs de l'industrie sont représentés :
Le département compte peu de grosses unités industrielles, et le secteur repose sur un tissu de PME. Ces PME sont essentiellement localisées à Niort et dans le Nord-Ouest du département.
Le secteur des services est très important dans le département et plus particulièrement à Niort et dans son agglomération, qui abrite les sièges sociaux de nombreuses mutuelles d'assurances nationales (MAAF, MAIF, Macif). Ces mutuelles ont fait évoluer leur activité en se diversifiant dans l'assurance des particuliers, l'assurance santé, l'assurance vie, la prévoyance, la gestion d'actifs, l'assistance (IMA).
Niort abrite également le siège régional de certaines compagnies d'assurances (Groupama), de banques (Banque populaire, Crédit agricole) ou leur centres de gestion.
Aux côtés de cette activité « assurances » et « banque », des sociétés de services locales ou antennes de groupes internationaux, liées à ces activités sont implantées :
Niort est aussi un centre logistique et commercial important dans le Centre-Ouest de la France.
Les exportations des Deux-Sèvres se sont élevées à 987 millions d'euros en 2005, principalement vers l'Allemagne, l'Italie et le Royaume-Uni. Le premier poste à l'exportation étant les « Produits de la construction automobile ».
Selon l'Insee la même année, le PIB par habitant des Deux-Sèvres s'élevait à 25 328 euros, chiffre le plus élevé de la région Poitou-Charentes et le 28e en France. Ce chiffre ayant connu une forte progression entre 2000 et 2005 (+ 24,77 %). Sur la période, en valeur absolue, les Deux-Sèvres connaissent la cinquième plus forte croissance de cet indicateur après les Hauts-de-Seine, Paris, la Savoie et les Hautes-Alpes. À titre de comparaison, le PIB par habitant de la Charente s'élève à 23 867 euros (36e position), de la Vienne à 23 197 euros (45e position) et de la Charente-Maritime à 20 974 euros (75e position).
En matière de recherche, le département abrite quatre centres de recherche :
Le département est aujourd'hui traversé dans sa partie sud par deux autoroutes :
Le département était concerné par deux autres projets de dessertes autoroutières, aujourd'hui à l'arrêt :
La voie rapide Nantes-Poitiers (E62) désenclave la partie nord-ouest du département depuis 2008, année d'ouverture du tronçon Cholet-Bressuire. Cette deux fois deux voies doit maintenant se prolonger vers Parthenay puis Poitiers.
Le département est traversé par les voies ferrées (voyageurs) suivantes :
Deux lignes à vocation régionale font l'objet de projets de réouverture non financés à ce jour :
Le département avait également mis en place un réseau de cars desservant les principales communes du département (délégation de service public auprès d'entreprises de transports privées locales) : le Réseau des Deux-Sèvres (RDS). Ce réseau a été repris en 2017 par la région Nouvelle-Aquitaine.
Selon le recensement général de la population du , 5,1 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.
Ce tableau indique les principales communes des Deux-Sèvres dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.
À l’origine, une « celle » (ce qui signifie « petit prieuré ») dépendant de l'abbaye de Lester (diocèse de Limoges) dont le sanctuaire, placé sous le vocable de la Vierge, voit « fleurir » dès 1095 de nombreux miracles. Il devient le lieu d’un pèlerinage fréquenté et proche d'un chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Une abbaye indépendante de l’ordre de Saint-Augustin entre 1137 et 1140, mais aussi une seigneurie ecclésiastique dont les biens vont s’accroître au gré des offrandes et des donations. Aujourd'hui, ces jardins à la française, jardins de curé, jardins à insectes, sa roue du moulin, son musée moto et ses hologrammes présentant l'abbaye comme au temps jadis, l'abbatiale avec son orgue unique en France, rendent cette abbaye incontournable dans le sud des Deux-Sèvres.
L'église romane de Verrines est classée Monument historique et son cimetière classé Site historique. De l'église ne subsistent aujourd'hui plus que le chœur et le transept. La nef, à l'exception d'une travée, a été détruite à la Révolution française.
Communes ayant plus de 10 % de résidences secondaires en 2008 :
Commune | Population SDC | Nombre de logements | Résidences secondaires | % résidences secondaires |
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Les Forges | 124 | 201 | 142 | 70,37 % |
Arçais | 620 | 427 | 106 | 24,92 % |
Saint-Loup-Lamairé | 959 | 572 | 105 | 18,43 % |
Coulon | 2 210 | 1 173 | 179 | 15,28 % |
Vasles | 1 680 | 950 | 143 | 15,03 % |
Saint-Hilaire-la-Palud | 1 575 | 859 | 115 | 13,34 % |
Le dispositif « Terre de festivals » favorise la promotion de vingt-cinq festivals deux-sévriens auprès de la population locale et des touristes depuis 2004.
Le Département, labellisé Terre de Jeux 2024 - le label des collectivités de Paris 2024 - accueille sur son territoire le passage du Relais de la flamme.