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Joseph Henri Rey, né à Curepipe, Île Maurice le et mort à Saint-Martin-de-Ré le [1], est un psychanalyste mauricien, ancien sujet de l'Empire britannique.
Joseph Henri Rey naît à Curepipe sur l'Île Maurice en 1912[2],[3].
À partir de 1945, il se tourne vers la psychanalyse, et rejoint notamment les théories de Melanie Klein et Herbert Rosenfeld sur les patients psychotiques et borderline[2],[4],[5].
Il fera une analyse avec Herbert Rosenberg et une supervision avec Joan Riviere[4].
Il travaille à l'hôpital Maudsley durant 32 ans[3],[4]. En 1977, il se retire à la retraite sur l'Île de Ré où il meurt le [2],[3].
À partir de son expérience au contact des patients borderline, il élabore le concept d’un espace psychique, sur le modèle de la poche du kangourou, où la personne se réfugie jusqu’à ce qu’elle trouve un espace personnel distinct de celui de la mère[6].
John Steiner reprend ce concept et y fait référence dans son livre Retraits psychiques. Organisation pathologiques chez les patients psychotiques, névrosés et borderline[7]. Selon lui, le retrait psychique peut être considéré comme une régression schizoïde au sens donné par Fairbairn[8], le patient borderline cherchant à fuir le contact avec lui-même et avec ses objets. Steiner se réfère ici aux théories d' Henri Rey, à qui il rend hommage[9], car Rey a théorisé l'idée d'un espace "marsupial", sorte de continuum avec l'état avant la naissance. La « personnalité charnière » décrite par Henri Rey aurait le sentiment d'en avoir été chassé trop tôt et chercherait à le retrouver, notamment dans la situation psychanalytique. C'est là que s'éclaire l'origine du retrait sur lequel vient se greffer la dialectique « claustro-agoraphobique » : le retrait est un lieu sûr lorsque le patient est au-dehors du refuge, mais menaçant lorsqu'il est dedans parce qu'enfermant et persécutoire.
Henri Rey est un des premiers analystes à avoir décrit les angoisses et les pensées des patients borderline, et a développé quelques-unes des idées les plus originales et créatives trouvées à l'interface entre la psychanalyse, la psychiatrie et d'autres disciplines[10]. Marie Rhode recense l'ouvrage majeur d'Henri Rey, saluant le développement de ses concepts à la suite des articles qu'il a déjà produits, et où elle voit l'aboutissement de sa pensée sur les patients borderline de même que sur la prise en charge des personnes autistes[11].
Ses théories sont également prises en compte dans le champ de la clinique des personnes sans domicile fixe[12].