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Le Parti socialiste français (abrégé en PSF), premier du nom, est un parti politique socialiste français, actif de 1902 à 1905 puis de 1907 à 1911.
Le Parti socialiste français est fondé en 1902 à Tours par fusion des socialistes indépendants dont fait partie Jean Jaurès, de la Fédération des travailleurs socialistes de France (FTSF) de Paul Brousse et du Parti ouvrier socialiste révolutionnaire (POSR) de Jean Allemane.
Mené par Jean Jaurès, le parti défend un socialisme plutôt réformiste[1]. Il constitue une étape dans la réunification des socialistes français, qui mène en 1905 à la constitution de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) par fusion du Parti socialiste de France (nettement révolutionnaire) et du Parti socialiste français. Des socialistes refusent pourtant d'adhérer à ce nouveau parti, tel Alexandre Zévaès, ou le quittent rapidement. Ces "socialistes indépendants" et dissidents de la SFIO refondent le 31 mars 1907 le Parti socialiste français. Il rassemble à ses débuts 26 parlementaires, comme Zévaès ou Maurice Viollette, qui siègent dans le groupe Socialiste parlementaire. Le PSF sera par la suite à l'origine du Parti républicain-socialiste en 1911[2].
Le socialisme prend un sens différent selon les pays ; cependant il correspond au siècle de lutte pour le progrès. Le mot socialisme prend un sens plus moderne avec Pierre Leroux qui l’emploie en 1831. Il insiste sur le fait que le socialisme ne sacrifie aucun des termes de la formule « Liberté, Égalité, Fraternité ». Il lutte pour la suppression de la relation dominé-exploiteur car il répond aux aspirations fondamentales de l'Homme. Ainsi le monde ouvrier est celui qui fera évoluer ce socialisme en France. Il nait avec l'industrialisation au XIXe siècle. Ce monde ouvrier est réprimé à trois reprises :
Les classes dirigeantes assimilaient cette classe ouvrière à des « classes dangereuses ».
À la fin du XIXe siècle, le monde ouvrier en France change et commence à s'organiser et à obtenir certains droits. La naissance du mouvement ouvrier arrive avec l'industrialisation. La croissance de la population provoque une surpopulation des campagnes, très sensible lors de la grande dépression (1873-1896). Le revenu des paysans baisse énormément, alors ils sont sensibles à l'appel de la main d'œuvre dans l'industrie. Ils profitent de l'essor des transports pour quitter les campagnes. L'exode rural est général et l'effectif du monde ouvrier augmente, devient une masse ouvrière. Cependant cette classe ouvrière n'a pas su s'organiser aussi vite que la classe dirigeante. Les mouvements ouvriers, dans un contexte conservateur et animés par la démocratie agit par des sectes révolutionnaires luttant entre elles et se limitant à leur sphère d'influence.
Ce sont les droits obtenus qui donnent une possibilité d'action légale aux mouvements ouvriers. Le , le droit de grève est obtenu par la loi Ollivier. Alors il est créé des mutuelles qui sont des caisses d'entraides et des bourses ouvrières. D'ailleurs le est créée la Société d'économie sociale. En 1884, la loi Waldeck-Rousseau abroge la loi Le Chapelier interdisant auparavant les coalitions et autorise à présent la formation de syndicats.
Cependant les préoccupations sociales touchent déjà les républicains de la Monarchie de juillet (1830-1848). En effet la décennie 1835-1846 est plus propice au développement d'intrigues de révolutionnaires socialistes d'où la Société des saisons de Blanqui en 1839. On retrouve ces républicains socialistes sous la Seconde République cependant le reste de la France demeure modéré. Le Second Empire (1852-1870) lui combat ces socialistes. En 1882 le socialisme compte plusieurs partis le représentant sous quatre tendances :
Cependant dès 1889 les différents socialistes cherchent à s'unifier mais les socialistes « réformistes » et les socialistes révolutionnaires s'opposent. On crée donc deux partis :
Le parti socialiste français est composé de différents partis :
Ainsi les socialistes du Parti socialiste français défendent les réformes sociales, et s'organisent hors du Parti socialiste de France qui sont des révolutionnaires menés par Jules Guesde et Édouard Vaillant.
Les socialistes qui adhèrent au Parti socialiste français renoncent au socialisme révolutionnaire[réf. nécessaire] qui prône une prise du pouvoir par le prolétariat organisé. Les réformistes eux défendaient l'appui sur les groupes parlementaires et sur la démocratie représentative. L'existence progressive d'institutions libérales et démocratiques voulues par les forces de gauche a largement influencé ces orientations. La gauche montre une volonté de s'unir, cependant l'union totale reste difficile à cause de la tension entre les réformistes et les révolutionnaires.
Cependant en 1905, l'unification s'opère au Congrès du Globe à Paris, à la suite de l'injonction du Congrès d'Amsterdam tenu en 1904 par l'Internationale ouvrière. La SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière) est créée, unissant ainsi une grande majorité des socialistes. Elle est dirigée par Jules Guesde, Jean Jaurès, Édouard Vaillant et Paul Lafargue.
Au sein de la SFIO, il restera des divergences, réveillées par la Première Guerre mondiale et par la question de l'Union Sacrée (voir : L'Union sacrée et les socialistes).
En 1919, les membres de l'aile droite du parti, partisans d'un maintien dans l'Union sont exclus. Ils fonderont un nouveau Parti socialiste français.