Dans cet article, nous explorerons la vie et l'œuvre fascinantes de Pluvigner, un individu qui a laissé une marque indélébile dans l'histoire. Depuis ses modestes débuts jusqu’au sommet de sa carrière, Pluvigner s’est révélé être un véritable leader et visionnaire dans son domaine. Tout au long de ces pages, nous examinerons son héritage et ses contributions, ainsi que l'impact qu'il a eu sur la société et le monde qui l'entoure. Pluvigner est un personnage digne d'étude et d'admiration, et à travers cet article, nous espérons offrir un aperçu plus approfondi de sa vie et de son impact sur l'histoire.
Pluvigner | |||||
![]() La mairie. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bretagne | ||||
Département | Morbihan | ||||
Arrondissement | Lorient | ||||
Intercommunalité | Auray Quiberon Terre Atlantique | ||||
Maire Mandat |
Diane Hingray 2020-2026 |
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Code postal | 56330 | ||||
Code commune | 56177 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pluvignois | ||||
Population municipale |
7 644 hab. (2022 ![]() |
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Densité | 92 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
43 981 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 46′ 00″ nord, 3° 01′ 00″ ouest | ||||
Altitude | Min. 24 m Max. 144 m |
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Superficie | 82,83 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Pluvigner (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Pluvigner (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Pluvigner (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | http://www.pluvigner.fr | ||||
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Pluvigner (en breton : Pleuwigner) est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
Le bourg de Pluvigner se situe à vol d'oiseau à 23,0 km au nord-ouest de Vannes, à 26,8 km à l'est de Lorient et à 32,3 km au sud de Pontivy.
Sa superficie est de 8 283 hectares dont 17 % constitue un massif forestier dense (bois de Trélécan, Kérisac, Kéronic) à proximité des forêts de Camors et de Floranges.
Son relief se caractérise par une pente nord-est, sud-ouest présentant un dénivelé de 90 mètres. Le point culminant atteint 144 mètres au lieu-dit le Soucho, le point le plus bas 24 mètres au lieu-dit Kernoël. Un réseau hydrographique très important délimite les frontières naturelles de la commune.
Un filon quartzeux cuprifère contenant notamment de la malachite, de l'erubescite et de la chalcopyrite, affleure près de Kergolven en Landaul et de Kerhilias en Pluvigner[1].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 973 mm, avec 13,9 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Auray à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 969,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au , Pluvigner est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pluvigner[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pluvigner, dont elle est la commune-centre[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC). La forêt occupe 1 545 ha soit 18,7 % de la surface communale. Les feuillus sont majoritaires mais les conifères sont bien représentés.
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 4,1 % | 342 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 0,9 % | 72 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 34,0 % | 2 818 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 5,8 % | 482 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 30,5 % | 2 530 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 5,5 % | 458 |
Forêts de feuillus | 6,1 % | 502 |
Forêts de conifères | 4,1 % | 341 |
Forêts mélangées | 8,5 % | 702 |
Landes et broussailles | 0,1 % | 10 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 0,4 % | 33 |
Source : Corine Land Cover[14] |
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Pleigvinner en 1259 ; Pleuvingner en 1327 ; Ploevigner en 1387 ; Plouigner en 1405 ; Pluvigner en 1428 ; Plevigner en 1453 ; Ploegner en 1516 ; Plevigner en 1636[15].
Le nom de la commune est d'origine bretonne. Il est issu de l'appellatif toponymique Ploe, signifiant « paroisse », et de l'anthroponyme Guigner[16], renvoyant à Saint Guigner, saint patron éponyme de la commune[17].
En gallo, le nom de la commune est attesté sous la forme Plluvignë prononcé [19],.
Entre 1983 et 1988, une fouille de sauvetage permet la mise au jour d'un habitat gaulois au lieu-dit « Le Talhouët »[20]. Le site, daté de La Tène moyenne à finale, couvre une surface d'environ 1 hectare et demi. Il est composé de deux enclos emboîtés, d'une maison circulaire et d'un bâtiment de stockage, type grange[21]. Diverses sépultures jouxtent le site. L'ensemble est probablement à mettre en relation avec le peuple des Vénètes, qui contrôlait alors ce territoire.
Un trésor monétaire, le trésor de Pluvigner, contenait des pièces cachées à la fin de la Guerre de succession de Bretagne entre 1360 et 1364 ; il contenait notamment 259 monnaies flamandes, qui constituaient 84 % de l'ensemble de ce trésor monétaire[22]. Ce trésor est peut-être à mettre en lien avec la bataille d'Auray, qui a eu lieu à cette époque non loin de là[23].
Pierre Le Gouvello, chevalier de Keriolet, né en 1602 à Auray (il passa son enfance au château de Kerlois), fut agnostique, athée et mena une vie dissolue. En 1636, il se rendit à Loudun pour y observer les Folles de Loudun ; il se convertit alors et devint religieux, transformant son château en hospice pour les pauvres.
En 1687-1688, des violences ont lieu à Pluvigner contre les caquins de Bretagne, descendants supposés des lépreux médiévaux. La population s'oppose aux autorités qui voulait interdire la coutume empêchant aux caquins d'enterrer leur morts au cimetière paroissial[24].
Quatre missions paroissiales prêchées par des Lazaristes, furent organisées à Pluvigner en 1697, 1706, 1713 et 1728[25].
La trève de Saint-Bieuzy, qui dépendait sous l'Ancien Régime de la paroisse de Pluvigner, devint une commune en 1793, mais celle-ci fut incorporée dans celle de Pluvigner avant 1806[26].
En 1799, des bandes royalistes, formées en bonne partie d'hommes de Pluméliau, Grand-Champ, Pluvigner, Plumergat, etc. formèrent un rassemblement de 5 à 6 000 hommes[27].
En décembre 1864 ouvre la ligne des Chemins de fer d'Orléans, d'Auray à Napoléonville (Pontivy), en passant par Pluvigner. La ligne est ouverte au transport des voyageurs (trois trains par jour dans chaque sens) et au transport du fret. La ligne de chemin de fer d'Auray à Napoléonville (Pontivy) fut inaugurée le : « La première station que l'on rencontre est celle de Pluvigner, à peu de distance du gros bourg de ce nom. L'aspect du paysage est triste et monotone. De vastes landes. Peu de traces de cultures. La végétation est absente sur ce sol qui appelle, à grands cris, les efforts de l'homme. Mais nous entrons dans la forêt de Camors (...) »[28]. La liaison s'arrêta en 1951 et la gare disparait en 1981[29].
Le monument aux morts de Pluvigner porte les noms de 19 soldats morts pour la France pendant la guerre de 1870[30].
Une épidémie de dysenterie fit 600 malades (dont 46 moururent) à Pluvigner en 1876. Le docteur Alfred Fouquet explique la propagation de la maladie par les conditions de vie déplorables des habitants de la région qui « ne prennent absolument aucun soin, soit de leur propreté, soit de celle de leurs maisons. Ils jettent les selles des malades devant leur porte et parfois les vident dans la maison même, au milieu des cochons et des poulets, au milieu desquels ils grouillent. (...) Ils se refusent d'ailleurs à prendre aucun médicament »[31].
Le curé de Pluvigner vit son traitement[32] suspendu en janvier 1903 pour avoir prêché et enseigné le catéchisme en breton[33].
En 1909 est créée l'association des « Keriolets de Pluvigner », vouée initialement à des activités d'éducation physique et gymnique et à une fanfare. Le nom choisi fait référence à Pierre Le Gouvello de Keriolet ; la section football est créée en 1921[34].
Le monument aux morts de Pluvigner porte les noms de 342 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[30].
Un soldat de Pluvigner (Joseph Messager) est mort pour la France au Maroc à la suite du combat d'Oued-Amrine en 1925[30].
Le , un bombardier américain B-17, endommagé lors d’une mission et poursuivi par deux avions allemands, s’écrasa dans le bois de Kéronic. Sept aviateurs furent tués et trois survécurent. Deux stèles ont été inaugurées le en présence de Charles Roth, survivant, et de Mel Schulstad, pilote habituel mais absent le jour de la mission[35].
À la fin du mois de juin 1944, la compagnie FFI dirigée par le capitaine Henri Le Frapper participa dans la région de Pluvigner et Brandivy à des actions de harcèlement contre les troupes allemandes ; le , sept résistants FFI furent tués près du carrefour de La Forêt-Le Purgatoire en Brandivy[36]. Cinq autres furent fusillés par les Allemands le même jour au lieu-dit Chanticoq à Bieuzy-Lanvaux[37]. Neuf autres résistants furent fusillés le au lieu-dit Le Véniel[38].
Le monument aux morts de Pluvigner porte les noms de 76 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles, trois membres de la famille Elstein, réfugiée à Pluvigner en octobre 1940 et morts en déportation, victimes de la Shoah, au camp de concentration d'Auschwitz en 1942[30].
Sept soldats originaires de Pluvigner sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine et quatre pendant la Guerre d'Algérie[30].
Le , un avion de chasse F-16 de l'armée de l'air belge, parti de la base de Florennes et devant se ravitailler en carburant à Lann-Bihoué, s'écrase au lieu-dit « Le Poteau » en Pluvigner en raison d'une avarie de moteur, détruisant en partie une maison lors du crash ; les deux pilotes purent s'éjecter à temps, l'un d'eux restant suspendu par son parachute pendant deux heures à une ligne à haute tension[39].
Agriculture
Industrie
Chef-lieu de canton qui regroupe les communes de Brech, Camors, Landaul et Landévant, Pluvigner centralise les syndicats intercommunaux tels que le S.I.V.O.M. et le S.I.V.U. Au total, 21 913 habitants en 2011.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[45].
En 2022, la commune comptait 7 644 habitants[Note 6], en évolution de +2,19 % par rapport à 2016 (Morbihan : +3,82 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le 9 novembre 2006. La commune a reçu le label de niveau 1 de la charte le 19 juin 2010.
À la rentrée 2017, 134 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique[48].
Églises ou chapelles
Les châteaux
Le château, qui appartint à Pierre Le Gouvello de Keriolet, date pour l'essentiel du XVIIe siècle (façade) mais conserve quelques éléments du XVe siècle. Au début de ce siècle, il appartenait alors à Eon de Kernigues, écuyer du duc Jean V. Depuis 1800, le château est la propriété de la famille Le Bobinnec. La chapelle privée a été bâtie par la mère de Pierre Le Gouvello de Keriolet, en action de grâces pour la conversion de son fils à Loudun.
Jadis appelée Queronic, c'est une imposante demeure des XVe / XVIIe siècles, mais largement remaniée par la famille Harscouët de Saint Georges vers 1860. C'est toujours la propriété de cette famille, représentée actuellement par le vicomte Christian de la Tullaye. Situé au milieu de grands bois, le logis comporte une grande chapelle. En outre, une autre chapelle existe dans le parc le long d'une allée, au sud du château.
Autre monuments ou sites dignes d'intérêts
Pluvigner dispose d'un centre culturel municipal, le Stang, inauguré le 6 avril 2024[50], qui regroupe une salle de spectacle, une école de musique et de danse, et une médiathèque[51].
Pluvigner compte trois écoles et un collège.
Les armoiries de Pluvigner se blasonnent ainsi : |