Laure Adler

Laure AdlerLaure Adler en 2012.Fonction
Directrice de France Culture (d)
1999-2005
Patrice GélinetDavid Kessler
Biographie
Naissance 11 mars 1950
Caen (Calvados, France)
Nom dans la langue maternelle Laure Clauzet
Nom de naissance Laure Suzanne Anne Clauzet
Nationalité française
Formation École des hautes études en sciences sociales (doctorat) (jusqu'en 1978)
Lycée Jeanne-d'Arc
Activités Journaliste, productrice de radio, productrice de télévision, animatrice de radio, éditrice, directrice de collection, écrivaine
Conjoints Alain Veinstein
Alfred Adler
Enfant Léa Veinstein (d)
Autres informations
A travaillé pour France Inter
Éditions Grasset
Presses universitaires de France
Éditions du Seuil
Plon
Payot & Rivages
Éditions Denoël
France Culture
Institut d'études politiques de Paris
Membre de Association professionnelle de la critique de théâtre, de musique et de danse (d)
Comité de lecture des éditions Grasset (d)
Mouvement Féminisme
Directeur de thèse Jean-Paul Aron (1978)
Distinctions Chevalier de l'ordre national du Mérite (1998)
Officier de la Légion d'honneur‎ (2015)

Laure Adler, née Laure Suzanne Anne Clauzet le 11 mars 1950 à Caen, est une journaliste française, biographe, essayiste, éditrice, productrice de radio et de télévision.

Biographie

Famille et jeunesse

Fille d'un ingénieur agronome, Laure Clauzet grandit à Conakry en Guinée, qui est alors encore une composante de l'Afrique-Occidentale française, dans une maison au bord de l'océan Atlantique, puis, après l'indépendance de la Guinée et jusqu'à ses dix-sept ans, à Abidjan en Côte d'Ivoire. Elle arrive en France avec sa famille en 1967 à Clermont-Ferrand.

Études

Laure Clauzet intègre le lycée de jeunes filles Jeanne-d'Arc à Clermont-Ferrand, et lors du mouvement de Mai 68, elle est déléguée pour l'Union nationale des comités d'action lycéens (UNCAL) à Paris. Elle découvre alors Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir et Marguerite Duras. Très frondeuse, elle est menacée d'être renvoyée de son lycée à trois mois du baccalauréat, mais elle est soutenue par son professeur de philosophie,,.

Après avoir obtenu une maîtrise de philosophie, elle soutient, en 1978, sa thèse de 3e cycle en histoire, à l’EHESS, sous la direction de Jean-Paul Aron, consacrée à « L'avènement de la parole des femmes : la presse des femmes : 1830-1850 ».

Vie personnelle

Après 1968, Laure Clauzet rencontre dans un kibboutz en Israël l'ethnologue Alfred Adler, marié et père d'un fils, qui devient son premier mari (après leur divorce, elle gardera son nom pour sa vie publique). En 1970, elle donne naissance à un premier enfant. En 1985, son deuxième enfant, Rémi, meurt de maladie à neuf mois, sujet auquel elle consacre un livre, édité chez Gallimard : À ce soir.

Elle donne ensuite naissance à deux filles, Léa et Paloma, issues de son mariage avec l'écrivain Alain Veinstein (né en 1942), ancien producteur à France Culture,.

Carrière

Laure Adler arrive à France Culture par hasard au début des années 1970, remplaçant une amie ; elle y travaillera finalement durant quarante ans. Elle est d'abord l'assistante puis la « porte-plume » du producteur de l'émission Panorama Jacques Duchateau. En 1974, elle devient productrice. C'est à cette occasion qu'elle participe à l'émission Les Nuits magnétiques, animée par Alain Veinstein,.

Entre 1981 et 1987, elle participe régulièrement à l'émission télévisée de débat de Michel Polac, Droit de réponse, sur TF1.

En 1989, François Mitterrand l'appelle comme conseillère à la culture, poste qu'elle occupe jusqu'en 1993. Elle ne suit pas le président à la fin de son second septennat mais accepte qu'il lui raconte ses réflexions, ce dont elle tirera le livre L'Année des adieux (Flammarion, 1995).

Elle réintègre la télévision en 1993 en animant pour France 2 pendant quatre ans l'émission nocturne de débats culturels Le Cercle de minuit, créée par Michel Field.

À partir de 1995, elle est membre du jury du prix de l'écrit intime.

En 1997, après avoir collaboré avec les éditions Payot, Denoël et Plon, elle intègre la maison Grasset, en tant que responsable des essais et documents.

En 1998, elle publie une biographie de Marguerite Duras. Alain Vircondelet dénonce alors une « escroquerie intellectuelle » et l'accuse d'avoir « cannibalisé » son travail ainsi que celui d'autres écrivains ou journalistes comme Christiane Blot-Labarrère sans références ou citations. Bien que les accusations de Vircondelet aient été alors totalement ignorées, ces références et citations sont rétablies par Gallimard dans l'édition de poche,.

La même année, elle devient directrice de la collection « Partage du savoir », aux Presses universitaires de France.

Direction de France Culture

En janvier 1999, Laure Adler est nommée directrice de France Culture. Au cours de cette période, elle remanie en profondeur l'image et la programmation de la chaîne, choix contestés par des associations d’auditeurs,, certains des journalistes et producteurs de la chaîne. Durant ces années 1999-2005, en moyenne et selon Médiamétrie, l'audience journalière augmente plus que significativement, mais la durée d'écoute diminue. Sa gestion a été perçue comme étant dirigiste.

Conflits

Les critiques de l'action de Laure Adler à la tête de France Culture ont également porté sur la place faite à l'actualité.

En 2007, elle intente un procès au responsable d'une association d'auditeurs de France Culture, Antoine Lubrina, pour un slogan qu'elle trouve injurieux : « Vivre et penser comme des porcs ». Antoine Lubrina estime que les programmes de France Culture se sont dégradés, afin d'accroître l'audience. Sous Laure Adler, cette audience est passée de 400 000 à 600 000, ce à quoi répond Antoine Lubrina : « Si l’opéra faisait venir Sylvie Vartan et Johnny Hallyday, le public serait plus nombreux, mais ce ne serait pas sa mission ». À la barre, Laure Adler affirme avoir été harcelée par les membres de l'association pendant qu'elle était à la tête de la chaîne,. Finalement, Laure Adler retire sa plainte.

Lors d'une interview au Journal du dimanche en 2012, Laure Adler revient sur ces années là : « J’ai été autoritaire parce qu’il n’y a pas d’autre façon de faire des réformes. Mais j’ai beaucoup travaillé en collectif. Si j’étais colérique, je serais moins insomniaque. J’ai subi beaucoup de violence à France Culture. J’ai été agressée physiquement, sexuellement, moralement. On m’attendait le soir, au sixième étage, à 22 heures, devant l’ascenseur. Un type entrait avec moi et me crachait au visage. Des mecs se planquaient sur la banquette arrière de ma voiture ; les Renseignements généraux me prévenaient qu’on m’attendait lors de manifestations culturelles ; les pare-brise des voitures garées autour de la Maison de la Radio étaient recouverts de tracts où l’on me caricaturait en pute. Une fois redevenue journaliste, j’ai engagé une action juridique. Un tract injurieux de 2005, d’une association d’auditeurs de France Culture, ayant été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Jean-Paul Cluzel a accepté d’être à mes côtés. On a gagné notre procès en 2007. »,,

Elle participe toujours à l'émission À voix nue. Celle-ci consiste en une interview très pointue d’une personnalité intellectuelle, artistique ou politique marquante. La diversité des personnalités invitées est garantie par un système de producteurs tournants, ce qui permet notamment de réserver quelques entretiens à des personnalités peu présentes dans les médias,. Selon l'association Acrimed, Laure Adler met en place en 2005, avant son départ de la direction de France Culture, une nouvelle organisation où elle devient la seule productrice de l'émission, l'une des plus prestigieuses et les mieux rémunérées de la chaîne,.

Controverse à propos de Miguel Benasayag

En 2004, Laure Adler supprime la chronique quotidienne du psychanalyste Miguel Benasayag sur France Culture, alors qu'il venait de présenter dans sa dernière chronique le livre d'Évelyne Sire-Marin, du Syndicat de la magistrature, intitulé Police et Justice dont la thèse principale est la similitude entre les propositions du Front national en matière de sécurité et les mesures législatives prises par Nicolas Sarkozy, ministre français de l'Intérieur, et Dominique Perben, ministre français de la Justice, pendant le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Laure Adler affirme que Miguel Benasayag n'a pas suivi le cahier des charges qui était « mettre en perspective l’actualité d’un point de vue intellectuel et culturel ». Elle lui reproche d'avoir transformé « sa chronique en plaidoyer pro domo, pour sa propre vision du monde », et que cela « n’est pas ce qui était convenu »,,.

Miguel Benasayag estime que le cahier des charges est très flou et affirme : « J’ai été renvoyé pour les raisons mêmes qui avaient motivé mon embauche : mes convictions politiques et philosophiques de gauche. C’est de la censure ». Laure Adler déclare à l'AFP que Miguel Benasayag « a transformé sa chronique en plaidoyer pour l’altermondialisation » et qu’elle lui avait déjà demandé de « corriger cette dérive, ce dont il n’a pas tenu compte ». La position de Laure Adler est contestée par certains journalistes, qui estiment que le départ de Miguel Benasayag est dû à sa critique du gouvernement. La société des journalistes (SDJ) de Radio France déclare : « Les prérogatives d’une direction de chaîne dans le recrutement de ses chroniqueurs ne se discutent pas. En revanche, la méthode employée pour se séparer du philosophe et psychanalyste Miguel Benasayag est, selon la SDJ, inacceptable tant sur le fond que sur la forme. Laure Adler, directrice de France Culture, se dit attachée à la liberté d'expression, mais elle reproche à ce chroniqueur d'être trop militant, trop engagé, d’avoir des compétences inadaptées à l'espace qui lui était imparti. Rappelons qu'il a été embauché il y a un peu plus d'un an, et reconduit en septembre pour ses qualités d'analyste. Il est consternant de penser que sa liberté de ton est sanctionnée parce que jugée politiquement incorrecte ».

La SDJ, qui avait réagi dans une affaire antérieure à certains propos d'un autre chroniqueur, Alexandre Adler, évoque un deux poids deux mesures, rapportant qu'à l'époque Laure Adler avait répondu que les chroniqueurs avaient une totale liberté d’expression.

Autres activités

Durant la Mostra de Venise 2003, Laure Adler préside le jury de la section « Contre-Courant », consacrée à de nouveaux cinéastes.

Entre 2004 et 2006, elle anime sur Arte l'émission mensuelle d'entretiens Permis de penser,.

En décembre 2005, quittant la direction de France Culture pour rejoindre le groupe La Martinière, elle prend la direction du secteur « Littérature et Documents » des éditions du Seuil, fonction dont elle est licenciée en 2006 en raison d'un conflit de personnalités, selon Le Temps. D'après Le Monde, elle est en désaccord avec Denis Jeambar, le nouveau PDG du Seuil sur la réorganisation interne, et avait même déjà donné sa démission, refusée, quelques semaines auparavant, car elle ne croyait pas à un fonctionnement structuré en quatre pôles (littérature, sciences humaines, poches, images). Par ailleurs, une partie des éditeurs de la maison reprochent à Laure Adler une activité « brouillonne et désordonnée ».

En mars 2007, elle signe avec 150 personnes un texte appelant à voter pour Ségolène Royal, « contre une droite d'arrogance », pour « une gauche d'espérance ».

En 2008, elle donne des cours d'histoire des femmes et du féminisme à l'Institut d'études politiques de Paris.

Elle présente sur France Inter Studio Théâtre et anime depuis plusieurs années l'émission littéraire Tropismes sur France Ô, et Hors-Champs sur France Culture. Elle est membre du conseil d'orientation du groupe de réflexion En Temps Réel, membre du conseil d'administration du théâtre de la Ville à Paris ainsi que de l'université d'Avignon et des pays de Vaucluse et membre du conseil de surveillance du quotidien Le Monde.

Elle anime, avec Bruno Racine, l'émission Le Cercle de la BnF, en collaboration avec Le Magazine littéraire et fait partie, à partir de 2009, du jury du prix de la BnF. En 2009, elle participe à la commission Culture et université présidée par Emmanuel Ethis.

Fin août 2012 commence « l'affaire Millet », l'écrivain Richard Millet ayant publié un pamphlet provocateur Éloge littéraire d'Anders Breivik, un tueur de masse norvégien. Laure Adler déclare : « faire d'un tueur en série un héros de notre temps est très grave », et elle parle de « dérive idéologique ». Elle appelle Gallimard à licencier Richard Millet.

À France Inter

À la rentrée 2015, Laure Adler anime sur France Inter l'émission Permis de penser, qui consiste en un débat contradictoire entre deux intellectuels sur un sujet d'actualité, et où peuvent être abordés des thèmes de géopolitique, de philosophie, de morale et de diplomatie. Selon Télérama, cette émission représente pour Laure Adler un retour au débat politique, et permet de faire entendre « des singularités de pensée », par exemple sur les changements diplomatiques de la France par rapport au régime syrien, ou bien en organisant un débat sur les « questions de crise migratoire et de montée des populismes sur le Vieux Continent ».

Du 29 août 2016 au 29 juin 2023, elle anime l'émission L'Heure bleue, sur la tranche 20 h-21 h en semaine, diffusée le plus souvent en direct. Elle y invite pour dialoguer avec elle « des artistes, écrivains, chanteurs ou encore philosophes comme elle l'a toujours fait » selon Télérama, à la télévision auparavant, et dans Hors-champs sur France Culture.

L’arrêt de L’Heure bleue et le départ de Laure Adler de France Inter à la fin de la saison 2022-2023 sont annoncés en avril 2023,.

Divers

À partir de 2014, Laure Adler enquête sur la vieillesse, à travers divers domaines culturels et les réalités de terrains en France. Ses constats et analyses sont rassemblés dans l'essai La Voyageuse de nuit.

En février 2016, croyant à un canular téléphonique, elle décline la proposition de François Hollande — via Robert Zarader — de devenir ministre de la Culture. Depuis fin janvier 2021, elle participe à l'émission C ce soir sur France 5.

Elle figure parmi les douze « femmes puissantes » interrogées par sa collègue de France Inter, Léa Salamé, dans son livre éponyme paru en 2020. Laure Adler y affirme : « Pour moi, la féminité d'aujourd'hui, c'est Angela Merkel ». Elle affirme également au micro de Léa Salamé que « c'est le moment pour les femmes de reconnaître qu'elles possèdent de la puissance ».

Publications

Biographies

Essais

Dictionnaire

Récits

Roman

Entretiens

Préfaces

Participations

Filmographie

Réalisation

Co-scénariste

Décorations

Notes et références

Notes

  1. Dans une interview radiophonique, Laure Adler revient sur le harcèlement, les tentatives de viol, la séquestration dans son bureau pendant 24 heures sans pouvoir aller aux toilettes, etc. Elle raconte également avoir trouvé un local dans Paris pour y rencontrer ses ennemis. Une profonde écoute de ses agresseurs et la reconnaissance de certaines erreurs de management dont elle n'avait pas conscience vont mettre fin à cette violence. Elle ajoute que lorsqu'elle démissionne au bout de sept ans et demi, elle sollicite dans le même temps son patron qui lui donne son soutien dans une action en justice contre des personnes qui l'avaient harcelée. Elle explique avoir obtenu condamnation de ceux qui se sont livrés à ces agissements et avoir obtenu le franc symbolique qu'elle demandait à chacun, son intention étant de dissuader la répétition de ces agissements pour ses successeurs.

Références

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Liens externes