Dans l'article d'aujourd'hui, nous allons plonger dans le monde passionnant de Rémy (Pas-de-Calais). Qu'il s'agisse de l'histoire de Rémy (Pas-de-Calais), de ses impacts sur la société actuelle, des avancées technologiques liées à Rémy (Pas-de-Calais), ou de tout autre aspect pertinent, ce sujet est sans aucun doute d'intérêt général. Par conséquent, dans les lignes suivantes, nous approfondirons ses origines, son évolution et le rôle que joue Rémy (Pas-de-Calais) aujourd'hui. De plus, nous explorerons différentes perspectives et opinions sur Rémy (Pas-de-Calais), dans le but de fournir une vision holistique et enrichissante sur ce sujet. Préparez-vous à vous plonger dans un voyage informatif sur Rémy (Pas-de-Calais) !
Localisée dans le sud-est du département du Pas-de-Calais, Rémy est une commune rurale, dans la vallée de la Sensée, située à 11 km au sud de la commune de Vitry-en-Artois et à 15 km au sud-est de la commune d’Arras (chef-lieu d'arrondissement).
le ruisseau la Lugy, d'une longueur de 1,63 km qui prend sa source dans la commune d'Éterpigny et se jette dans la Sensée au niveau de la commune d'Éterpigny[5] ;
le fossé des quarante, d'une longueur de 1,45 km, qui prend sa source dans la commune et finit sa course dans la commune d'Étaing[6] ;
l'ancien Moulin de Lannoy, d'une longueur de 1,15 km qui prend sa source dans la commune et se jette dans le Cojeul au niveau de la commune[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 712 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Wancourt à 6 km à vol d'oiseau[12], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 711,4 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Milieux naturels et biodiversité
Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 2[Note 4] : le complexe écologique de la vallée de la Sensée. Cette ZNIEFF s’étend sur plus de 20 kilomètres depuis les communes de Rémy et Haucourt jusqu’à la confluence de la rivière canalisée avec l’Escaut. Elle forme une longue dépression à fond tourbeux, creusée entre des plateaux aux larges ondulations ; Ostrevent au Nord, bas-Artois au Sud et Cambrésis à l’Est[16].
Au , Rémy est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 1].
Elle est située hors unité urbaine[Insee 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[Insee 2]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[Insee 3],[Insee 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (80,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (66,8 %), forêts (16,7 %), zones urbanisées (9,7 %), prairies (5,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le nom de la localité est attesté sous les formes Remis en 1096 ; Remi, Remmi en 1098 ; Remit en 1102 ; Remmy en 1169 ; Remmis villa au XIIe siècle ; Remiacum, Remigiacum en 1269 ; Remy en 1331[19] ; Remy en 1793 ; Remy et Rémy depuis 1801[1].
Ernest Ferdinand de la Torre Butteron Muxica est en 1719 marié à Caroline Hippolyte d'Aoust, dame de Rémy et Beaurepaire. En mai 1719, à Paris, la terre de Rémy est érigée en baronnie au bénéfice du couple avec permission de porter une couronne de comte. La terre ne pourra être démembrée ni partagée qu'aux cas de la coutume locale. Caroline Hippolyte d'Aoust a reçu la terre de Rémy en héritage de son oncle. Son mari a servi le roi en qualité de lieutenant aide-major, de capitaine, de major, de lieutenant-colonel du régiment d'Izenghien pendant 35 ans, dans les guerres du roi (Catalogne, Irlande, Piémont, Allemagne, Flandre). Il a reçu plusieurs blessures qui ne lui permettent plus de continuer son service. Il est issu d'ancienne noblesse d'Artois, fils de Juan de la Torre, gouverneur de Diert, et de Barbe Thérèse de Haynin. Il est petit-fils de Ochoa Gomez de la Torre, chevalier de Saint-Jacques (Ordre de Santiago), chevalier du conseil de guerre du roi catholique (roi d'Espagne), commissaire général de sa cavalerie en Flandre, époux de dame de Billehé[20].
D'après l'historien français Auguste de Loisne : « Rémy, en 1789, faisait partie de la gouvernance d'Arras et suivait la coutume d'Artois. Son église paroissiale, diocèse d'Arras, doyenné de Croisilles, district de Fampoux, était consacrée à saint Léger ; l'abbé de Saint-Vaast présentait à la cure[21]. »
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].
En 2022, la commune comptait 386 habitants[Note 6], en évolution de +0,78 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 201 hommes pour 188 femmes, soit un taux de 51,67 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[Insee 6]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
0,5
3,6
75-89 ans
4,4
14,9
60-74 ans
20,2
16,4
45-59 ans
16,4
24,1
30-44 ans
25,7
12,8
15-29 ans
11,5
28,2
0-14 ans
21,3
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[32]
↑Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune, le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bAmédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 71, lire en ligne.
↑Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale de Paris, , 499 p. (lire en ligne sur Gallica).
↑G. Cs., « Le bilan des maires à Rémy : une salle avec des vestiaires pour le club de foot afin d’accompagner le développement du village : Après un premier mandat de maire, Annick Danel réserve sa décision à plus tard quant à savoir si elle se représente : « J’en parle prochainement avec le conseil municipal. C’est un challenge, c’est intéressant, mais c’est une lourde charge que celle des maires ruraux. On nous demande beaucoup, au niveau administratif. » », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).