Direction générale de la Sécurité extérieure

Direction générale de la Sécurité extérieure
Logotype utilisé par la DGSE.
Logotype utilisé par la DGSE.
Le siège de la DGSE, à Paris.
Le siège de la DGSE, à Paris.
Création 2 avril 1982
Juridiction Gouvernement de la République française
Siège 141, boulevard Mortier, Paris (20e arrondissement), France
Coordonnées 48° 52′ 28″ N, 2° 24′ 26″ E
Effectifs 7 000 (2019), dont 1 000 militaires

7 100 en 2022,

Budget annuel 880 millions d'euros (2021)
Ministre responsable Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
Direction Nicolas Lerner (directeur général de la Sécurité extérieure)
Site web www.dgse.gouv.fr

La direction générale de la Sécurité extérieure ou DGSE parfois simplement appelée Sécurité extérieure (SE), est le service de renseignement de la France depuis 1982, succédant au service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE).

Elle est chargée de l'acquisition de renseignements et de mener des opérations clandestines hors du territoire français. Ses missions sont de protéger les intérêts vitaux de la nation et d'agir dans le domaine de l'anti-terrorisme. Elle a une importante activité en intelligence économique.

La DGSE fait partie des six services spécialisés de renseignement faisant partie de la communauté française du renseignement. Ses activités sont encadrées depuis 2013 par l'Inspection des services de renseignements et depuis 2007 par la délégation parlementaire au renseignement.

Son directeur est nommé par le Président de la République et elle dépend du Ministère des Armées. La DGSE est dirigée depuis le 9 janvier 2024 par Nicolas Lerner. Sa devise serait « Partout où nécessité fait loi » qui exprime l'impératif de la raison d'État.

Histoire

Article détaillé : Histoire de la DGSE.

La DGSE est bâtie sur la structure du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE), fondé en 1945, qui lui-même était construit sur la fusion du Bureau central de renseignements et d'action du général de Gaulle et des éléments des services de renseignement de l'armée de Vichy devenus giraudistes après le débarquement allié en Afrique du Nord.

Le SDECE est renommé en DGSE et restructuré à la demande du président François Mitterrand.

Rôle

Les missions générales de la DGSE sont définies par les articles D.3126-1 à D.3126-4 du Code de la défense, qui disposent notamment que le Service « a pour mission, au profit du gouvernement et en collaboration étroite avec les autres organismes concernés, de rechercher et d'exploiter les renseignements intéressant la sécurité de la France, ainsi que de détecter et d'entraver, hors du territoire national, les activités d'espionnage dirigées contre les intérêts français afin d'en prévenir les conséquences ».

Avant le décret du 2 avril 1982 qui a procédé à son changement d'appellation sans que les personnels soient changés ni mutés, cet organe portait le nom de service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE).

Les activités de la DGSE sont :

Le contre-espionnage sur le territoire français n’est pas assuré par la DGSE mais par la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), placée sous l’autorité du ministère de l’Intérieur.

La DGSE est membre de la communauté française du renseignement.

Organisation

Lorsque le SDECE est renommé DGSE en avril 1982, il est structuré depuis la réorganisation de Pierre Marion l'année précédente en quatre grandes divisions : la division des affaires financières et générales (DAFG), la division de la recherche (DR) qui regroupe tous les moyens humains, techniques et opérationnels de recherche du renseignement, la division du contre-espionnage (DCE) et la division action (DA). Le service de sécurité interne est rattaché à la direction générale.

Au printemps 1983, le nouveau directeur général, l'amiral Pierre Lacoste, réorganise la DGSE : la direction générale chapeaute désormais trois directions : la direction de l'administration générale (DAG), la direction de la recherche (DR) et la direction technique (DT). Les anciennes division du contre-espionnage et division action redeviennent des services, qui sont rattachés à la DR. Le service de sécurité interne reste attaché à la direction générale.

En juillet 1989, Claude Silberzahn met en place une nouvelle réorganisation de la DGSE : désormais, la direction générale (DG) chapeaute cinq directions :

Une nouvelle réorganisation a lieu en 2022, qui voit notamment la suppression des directions du renseignement et de la stratégie et la création de centres de missions  par thématique ou par géographie qui sont chargés de « rechercher et d'exploiter les renseignements ». La DGSE comprend donc désormais :

Direction générale

Le directeur général de la Sécurité extérieure a sous son autorité directe :

Le directeur général de la Sécurité extérieure est un haut fonctionnaire civil ou militaire.

Directeurs généraux de la Sécurité extérieure
Directeur général Grade ou statut Décret de nomination Photo
Pierre Marion ancien directeur général d'une entreprise nationale 22 juin 1981
Pierre Lacoste amiral 12 novembre 1982
René Imbot général d'armée 25 septembre 1985
François Mermet général de corps aérien 2 décembre 1987
Claude Silberzahn préfet 23 mars 1989
Jacques Dewatre préfet 4 juin 1993
Jean-Claude Cousseran ambassadeur de France 14 février 2000
Pierre Brochand ambassadeur de France 25 juillet 2002
Erard Corbin de Mangoux préfet 9 octobre 2008
Bernard Bajolet ambassadeur de France 11 avril 2013
Jean-Pierre Palasset (intérim) général de corps d'armée 27 avril 2017
Bernard Émié ambassadeur de France 26 juin 2017
Nicolas Lerner préfet 9 janvier 2024

Direction de l'administration

« La direction de l'administration est chargée des missions d'administration générale et de soutien administratif et logistique de la direction générale de la sécurité extérieure, de la préservation des informations stratégiques et de la conservation des archives. »

Elle comprend cinq services :

Responsables de l'administration
Nom Date de nomination
Michel Kuhnmunch juillet 1981
Philippe Parant printemps 1983
Alain Frouté 1er août 1986
Jean-Claude Tressens juillet 1989 ,
Henri-Paul Trollé en poste « depuis plusieurs années » en 2000
Pierre Pouëssel de juin 2008 à 2015
Charles Moreau janvier 2016
Antoine Guérin août 2019

Direction de la recherche et des opérations

« La direction de la recherche et des opérations est responsable, du développement et de la préparation des moyens de recherche et d'action nécessaires à l'exécution des missions. »

Direction technique et de l'innovation

« La direction technique et de l'innovation est responsable, dans les domaines techniques, du développement et de la préparation des moyens nécessaires à l'exécution des missions. »

En 2000, la direction technique était organisée en trois services :

Même si sa mission est restée la même, l'organisation de la direction technique a évolué. Depuis 2012, la direction technique se compose ainsi de trois divisions :

Responsables techniques
Nom Date de nomination
Henri Serre printemps 1983
Jérôme Ventre 1989
Jean-François Sillière 22 mai 1996 ,
Général de brigade Yves Mathian 2001 ,
Bernard Barbier 13 juillet 2006
Patrick Pailloux 17 février 2014
Frédéric Valette 2022

Secrétariat général pour l'analyse et la stratégie

« Le secrétariat général pour l'analyse et la stratégie assure la cohérence de l'activité de la direction générale de la sécurité extérieure en matière de diffusion des renseignements et de liaison avec les services et organismes concernés. Il est responsable, en matière d'analyse et d'exploitation du renseignement, du développement et de la préparation des moyens nécessaires à l'exécution des missions ».

Centres de missions

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Anciennes directions

Direction du renseignement

Dissoute en 2022, « la direction du renseignement chargée de rechercher et d'exploiter les renseignements intéressant la sécurité de la France, de détecter et d'entraver, hors du territoire national, les activités d'espionnage dirigées contre les intérêts français afin d'en prévenir les conséquences, d'assurer les liaisons nécessaires avec les autres services ou organismes concernés et de fournir la synthèse des renseignements dont elle  ».

La direction du renseignement exploitait le renseignement quelle que soit son origine (humaine, opérationnelle, technique) et supervisait la recherche par moyens humains. Considérée comme le cœur de la DGSE, elle regroupait environ un tiers des effectifs.

Les analystes qui y travaillaient avaient notamment pour tâche de réunir des informations, qui faisaient l'objet d'environ 7 000 diffusions par an. Ces fiches de renseignements pouvaient « être transmises à 124 destinataires (président de la République, ministère de la Défense, Premier ministre…) pour aider ces décideurs politiques à prendre leurs décisions et entraver les diverses menaces internationales ».

Organisation jusqu'à l'an 2000

Jusqu'à l’an 2000, la DR était organisée comme suit :

Les officiers traitants (OT) de la DGSE agissent généralement sous couverture, parfois sous fausse identité, soit en étant affecté à un poste à l’étranger, soit en mission de courte durée. Les postes de la DGSE à l’étranger sont rattachés aux secteurs géographiques du SR pour des raisons administratives et fonctionnelles, mais la direction générale a prééminence sur eux, car ils ont aussi à traiter des questions dépassant le cadre de leur secteur d’appartenance (affaires transcontinentales, transdisciplinaires ou relations avec des services étrangers). Ces postes sont généralement situés dans les ambassades françaises.

Réforme de l'an 2000

En 2000, la direction du renseignement est réorganisée pour donner naissance à deux services, le service de renseignement politique (SRP), avec à sa tête Vincent Nibourel, et le service de renseignement de sécurité (SRS), spécialisé en matière de contre-criminalité, de contre-espionnage, de contre-prolifération d'armes de destruction massive et de contre-terrorisme et dont le premier directeur fut Alain Chouet jusqu’en 2002. Dans cette nouvelle organisation, les postes à l’étranger reçoivent des instructions des deux services. Un département central de la recherche (DCR) a ensuite été créé pour diriger les postes.

La DR comprend également un service des relations extérieures (Serex), renommé par la suite service des liaisons, chargé d’entretenir les relations avec les services de renseignement étrangers.

Alliance Base, service de contre-terrorisme mis en place par Jacques Chirac, alors président de la République, au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, qui s’occupait d’opérations conjointes avec la CIA et d’autres services étrangers, a été dissous à l'été 2009.

La DGSE est néanmoins réorganisée en 2012. Le directeur du renseignement est désormais assisté d'un adjoint qui le supplée en cas d'absence ou d'empêchement, d'un adjoint chargé de la recherche et d'un adjoint chargé de l'exploitation. La direction du renseignement se compose de quatre services :

Responsables du renseignement
Nom Date de nomination
Jacques Sylla Fouilland septembre 1980
Roger Émin printemps 1983
Jean Pons avril 1987
Michel Lacarrière juillet 1989
André Le Mer (intérim) octobre 1999
Jean-Pierre Pochon mars 2000
Alain Juillet 2002
André Le Mer 31 décembre 2003
Patrick Calvar 24 décembre 2009
François Sénémaud 6 septembre 2012
Marc Pimond 2016
Direction des opérations

Elle est née de la volonté de Claude Silberzahn de placer le service Action dans un ensemble plus vaste qui « outre l'action clandestine, est en charge de l'ensemble de la recherche du renseignement par voie opérationnelle ».

En 2015, la direction des opérations comprenait les services suivants :

Directeurs des opérations
Directeur des opérations Date de nomination
Général Jean Heinrich 1989
Général Pierre-Jacques Costedoat septembre 1991
Général Dominique Champtiaux juillet 1997 ?
Général Xavier Bout de Marnhac mars 2000
Général Didier Bolelli 24 novembre 2004
Général Christophe Rastouil 20 juin 2008
Général Éric Bucquet 20 août 2012
Général Pierre Liot de Nortbecourt juillet 2018
Général Corentin Lancrenon juin 2022
Direction de la stratégie

Cette direction est créée par Claude Silberzahn en 1989.

En 2015, la direction de la stratégie comprenait les services suivants :

Les directeurs de la stratégie proviennent toujours du ministère des Affaires étrangères (ministres plénipotentiaires de 2e classe).

Directeurs de la stratégie
Directeur de la stratégie Date de nomination
Jean-Claude Cousseran 1989
Patrick Gautrat 1992
Guy Azaïs 27 octobre 1993
Bruno Joubert 1997
François-Xavier Deniau 2002
Pascal Teixeira da Silva 3 août 2005
Rémi Maréchaux 3 août 2010
Christophe Bigot 22 août 2013
Martin Briens mai 2016
Nicolas Niemtchinow juin 2017

Infrastructures

Articles détaillés : Caserne des Tourelles et Caserne Mortier. Plan de la caserne des Tourelles, camp d’internement pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1947, la caserne devient le siège du service de documentation extérieure et de contre–espionnage (SDECE), puis en 1982 de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Archives nationales de France.

Le siège de la DGSE occupe deux anciennes casernes qui se font face de part et d'autre du boulevard Mortier à Paris, la caserne des Tourelles (officiellement désigné Centre administratif des Tourelles - CAT) et la caserne Mortier (garnison de l'ancien 1er régiment du train) à proximité de la porte des Lilas, dans le 20e arrondissement (48° 52′ 28″ N, 2° 24′ 25″ E). Son adresse est le 141, boulevard Mortier. Les membres de la DGSE la désigneraient sous le nom de « centrale » ou « Mortier ». Les médias l'ont surnommé la « piscine » en raison de sa proximité avec la piscine des Tourelles, tandis que le surnom donné à l'intérieur de la DGSE serait plutôt « la boîte ».

Le quartier général du service Action est au fort de Noisy à Romainville. L'unité qui regroupe le personnel militaire affecté à la DGSE est le 44e régiment d'infanterie (changement d'appellation du 89e Bataillon des services).

Le projet avorté Fort 2000

Site d'écoute électronique de Domme, dans le Périgord.

Le projet « Fort 2000 », lancé en 1992, doit permettre de déménager le siège de la DGSE au fort de Noisy-le-Sec à Romainville. Cependant, celui-ci est perturbé par le manque de budget : les crédits d’études ne sont débloqués dans le budget de la défense qu’en 1994, suivis des crédits des premiers travaux en 1995.

Le financement du projet est revu à la baisse, passant de deux milliards de francs à un milliard, et subit l'opposition des riverains du fort qui craignaient les nuisances sonores dues à l’augmentation des survols d’hélicoptères, ainsi que de mouvements écologistes, car la zone du fort abrite une espèce rare de crapaud (le Bufo Calamita). Finalement, le projet est abandonné en mai 1996 après une décision du ministre de la Défense Charles Millon. À la place, la DGSE reçoit la caserne Mortier, occupée par le 1er régiment du train, située en face du siège de la DGSE dans la caserne des Tourelles.

Le boulevard Mortier séparant les deux casernes étant dangereux pour les piétons, un tunnel est creusé sous ce dernier pour faciliter les mouvements du personnel.

La DGSE partage en outre certaines de ses bases vouées au renseignement d'origine électromagnétique (ROEM) avec le Service fédéral de renseignement allemand (Bundesnachrichtendienst ou BND), comme à Kourou, en Guyane française, et gère certaines de ses installations avec la direction du Renseignement militaire (DRM).

Déménagement annoncé pour le fort Neuf de Vincennes

Lors d'une visite le 6 mai 2021 dans les locaux du boulevard Mortier, le président Emmanuel Macron annonce le déménagement de la DGSE au fort Neuf de Vincennes, situé à Paris dans le 12e arrondissement. Le projet initial devait voir les travaux commencer en 2024 et le transfert être achevé en 2028, pour un coût de 1,3 milliard d'euros. Cependant, en raison de la hausse des coûts de construction et de l'inflation, le projet voit son calendrier allongé dans une optique de maîtrise financière. Le nouvel agenda prévoit le démarrage des travaux en 2025 et porte ainsi la livraison de l’opération à l’année 2030. Le surcoût du projet est estimé à 184,8 millions d’euros, soit 17% du projet initial. La DGSE doit alors disposer d'une surface de 20 ha. Le nouveau site accueillera des plateaux partagés avec d'autres agences de renseignement, comme la Direction du Renseignement militaire (DRM), la Direction du renseignement et de la sécurité de la Défense (DRSD) et le Commandement de la cyberdéfense (COMCYBER).

Personnel

En 2018, la DGSE employait 5 586 agents à temps plein hors service action ; en 2019, environ 7 000 fonctionnaires au total, dont environ 1 000 militaires au Service action. En 2018, ses effectifs se répartissaient ainsi :

En 1990, les effectifs sont de 33 % des militaires, et le reste de civils.

En 2019, les effectifs sont ainsi établis : 27 % de militaires, 50 % de fonctionnaires civils, 23 % de contractuels.

Les fonctionnaires de la DGSE relèvent ou relevaient d'un statut autonome régi par l'article 2 de la loi no 53-39 du 3 février 1953 relative au développement des crédits affectés aux dépenses de fonctionnement des services civils pour l'exercice 1953 (Présidence du Conseil). Il fut complété par le décret du 1er septembre 1954 non publié au Journal officiel. En 2015 a été adopté un nouveau statut, qui confirme notamment l'interdiction de l'exercice du droit de grève, du droit syndical et, « dans l'exercice d'activités ou de missions opérationnelles », du droit de retrait. Le personnel est néanmoins représenté par des élus au sein de deux instances : le Centre d'entraide social et culturel (qui publie le journal interne, L'Échauguette) et le Comité du dialogue social.

Le personnel est en majorité masculin : en 2012, les femmes ne représentent que 20 % des effectifs et sont peu présentes aux postes de management. En 2015, elles comptent pour 26 % des agents et, en 2016, on ne compte qu'une femme parmi les directeurs. Par ailleurs, peu de personnes originaires de l'immigration récente sont recrutées. Enfin, si les militaires constituent 30 % de l'effectif (hors service action), ils constituent environ 50 % de la hiérarchie.

La DGSE bénéficie également d’un réseau de correspondants bénévoles, basés en France ou à l’étranger, appelés « honorables correspondants ». De 2009 à 2014, la loi de programmation militaire établie d'après le Livre blanc sur la Défense prévoit l'augmentation des effectifs de la DGSE de près de 690 personnes.

En 2019, les effectifs de la DGSE s'élevaient à environ 6 000 agents (hors service action). En 2015, le plafond d'emploi est fixé à 5 843, pour 5 161 ETPT réalisés. La loi de programmation militaire 2014-2019 a successivement prévu le recrutement de 284 agents, puis de 185 nouveaux agents (après les attentats de janvier 2015), auxquels devraient encore s'ajouter 140 agents dans le cadre de l'ultime révision de la LPM, qui prévoit 650 nouveaux postes pour les services de renseignement du ministère de la Défense (DRM, DRSD et DGSE). Les effectifs de la DGSE prévus pour 2019 sont de 5 840 agents.

La DGSE recrute son personnel civil titulaire selon des modalités semblables à celles du reste de la fonction publique française. Cependant, tout candidat est testé sur son habilitation à connaître des informations classifiées. Une série d'enquêtes est menée sur chaque candidat et son environnement pour identifier le potentiel de fuite d'information de chaque future recrue. Outre les concours de la fonction publique, le recrutement de la DGSE soumet plusieurs autres tests aux candidats avant de peut-être les embaucher : épreuves théoriques, journée entière de tests et d'entretiens psychologiques, longue enquête de moralité. L'habilitation secret défense est délivrée aux candidats ayant passé ces tests avec succès.

Le recrutement se fait à 50 % par les concours de la fonction publique, dans les trois catégories (A, B et C). Un quart des recrues est issue de candidatures spontanées qui ont ensuite un statut de contractuel de trois ans renouvelable une fois. Enfin, le dernier quart est recruté au sein du personnel militaire.

Pour répondre à des besoins spécifiques de recrutement, la DGSE noue des partenariats avec des filières de formation. Par exemple, depuis 2017, les classes de BTS informatique du Lycée Militaire de Saint-Cyr permettent à leurs élèves sélectionnés d'être recrutés comme agents contractuels.

Corps de fonctionnaires de la DGSE

Catégorie A Catégorie B Catégorie C

Membres publiquement connus

Voir la catégorie : Personnalité de la Direction générale de la Sécurité extérieure.

Agents supposés

Récompenses et distinctions

Le 14 juillet 2020, toutes les unités militaires de la DGSE reçoivent par arrêté le droit au port de la fourragère aux couleurs de l'ordre de la Libération.

Budget

Le budget est voté chaque année par le Parlement. Il est constitué d'une part du budget de la Défense de l'État français et de crédits provenant des fonds spéciaux des services du Premier ministre. Ces fonds spéciaux servent à financer certaines activités opérationnelles. Il est à noter que la DGSE est le principal service destinataire des fonds spéciaux (de l'ordre de 80 %, soit une quarantaine de millions d'euros).

Évolution des budgets :

Selon Claude Silberzahn, ancien directeur général, le budget se répartissait comme suit dans les années 1990 : 25 % renseignement militaire, 25 % renseignement économique et 50 % renseignement diplomatique. Le budget du Service technique d'appui en 2000 était de 61 millions d'euros, plus 40 millions d'euros pour le reste du service technique. Selon le spécialiste de la DGSE Jean Guisnel, la montée en puissance du service technique de la DGSE a fait tripler son budget entre 2000 et 2019, le faisant passer de 100 à 300 millions d'euros.

Additionnellement, des officiers de la DGSE se voient chargés de la gestion d'un patrimoine clandestin constitué au lendemain de la Première Guerre mondiale par une partie des indemnités que l'Allemagne a versées à la France en application du traité de Versailles de 1919. Ce patrimoine n'est pas destiné, en principe, à financer des opérations de la DGSE, mais à rester disponible pour assurer la continuité de l'État en cas de crise, notamment à financer un gouvernement en exil si le territoire national venait à être en danger, par exemple en cas d'invasion.

Opérations connues

Documentaire

Dans la fiction

Au cinéma

À la télévision

Dans la littérature

Références

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Dans le Journal officiel de la République française (JORF) ou le Code de la Défense, sur Légifrance :

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  6. Décret no 2010-1693 du 30 décembre 2010 relatif aux dispositions statutaires applicables aux corps et emplois de direction, de conception et d'encadrement supérieur de la direction générale de la Sécurité extérieure.
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  9. Décret no 2012-605 du 30 avril 2012 portant dispositions statutaires relatives au corps des secrétaires administratifs spécialisés de la direction générale de la Sécurité extérieure.
  10. Arrêté du 23 juillet 2012 fixant les règles d'organisation, la nature et le programme des épreuves des concours pour l'accès au grade de secrétaire administratif spécialisé de classe normale du corps des secrétaires administratifs spécialisés de la direction générale de la Sécurité extérieure.
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Voir aussi

Bibliographie

La bibliographie propre au service Action de la DGSE se trouve sur la page : service Action. Histoire Témoignages d'agents Témoignages d'officiers de renseignement Témoignages de directeurs généraux

Exposition

Articles connexes

Liens externes