Dans l'article d'aujourd'hui, nous allons parler de 1833 en France. 1833 en France est un sujet qui a retenu l'attention de nombreuses personnes ces derniers temps. Son impact est indéniable et sa pertinence s’étend à un large éventail de domaines, de la politique à la culture populaire. Tout au long de cet article, nous explorerons les différents aspects de 1833 en France, en examinant son importance historique, sa pertinence dans la société actuelle et ses implications possibles pour le futur. Grâce à une analyse détaillée et réfléchie, nous espérons faire la lumière sur ce sujet fascinant et favoriser la compréhension et le dialogue entre nos lecteurs. Alors préparez-vous à vous immerger dans le monde passionnant de 1833 en France !
Fruit de leur enquête américaine, Tocqueville et Beaumont publient Du système pénitentiaire aux États-Unis et de son application en France chez l'éditeur parisien H. Fournier jeune[5]. En 1841, Tocqueville affirmera dans une lettre que le premier ouvrage que nous ayons publié en commun M. de Beaumont et moi sur les prisons d'Amérique, a eu pour rédacteur unique M. de Beaumont. Je n'ai fourni que mes observations et quelques notes » (Lettre à R-A. Mignet). Il semble néanmoins avoir rédigé lui-même les notes et études statistiques de l'ouvrage qui reçoit le prix Montyon, décerné par l'Académie française aux ouvrages les plus utiles aux mœurs.
Février
Dédié à Mr. de Chateaubriand . Lithographie par Carrière d'après Geoffroy, imp. Delaunois, à Paris, chez A. Boblet, 1833.
27 février : Chateaubriand comparait devant la Cour d'assises de la Seine à la suite de la publication du Mémoire sur la captivité de Madame la duchesse de Berry[7] ; il est acquitté[8].
24 avril : lois relatives au statut des anciennes colonies de la Martinique, de la Guadeloupe, de l’île Bourbon et de la Guyane (Loi sur le régime législatif et loi sur l'exercice des droits civils et politiques dans les colonies)[11].
loi relative à la concession d’un embranchement sur la ligne de chemin de fer d’Andrézieux à Roanne : pour la première fois, l’État porte à 99 ans la durée de la concession et plafonne les tarifs du concessionnaire[13].
ouverture de la session parlementaire de 1833[12].
17-27 mai : grève dite « des quatre sous » dans les mines de charbon d’Anzin. Le 22 mai, les autorités ont recours aux forces armées et les ouvriers reprennent le travail le 27 mai[16].
10 juin : loi affectant les réserves de l'amortissement restées sans emploi, grâce à l'élévation constante du 5, du 4 1/2 et du 4 % au-dessus du pair, à l'extinction des découverts du budget[18].
loi sur l'organisation des conseils généraux de département et des conseils d'arrondissement, par la voie de l'élection, avec adjonction des capacités portées sur la seconde liste du jury aux possesseurs du cens électoral politique, et fixation d'un minimum pour le nombre des électeurs[3].
26 juin : clôture de la session parlementaire de 1833[3].
27 juin : loi ouvrant un crédit de 93 millions pour l’achèvement de certains monuments parisiens (17 millions : Palais Bourbon, Arc de triomphe de l'Étoile, Église de la Madeleine, le Panthéon, le Muséum, l’École royale des Beaux-Arts), pour la construction de canaux (44 millions), l’achèvement de routes royales (17 millions), la construction de routes stratégiques dans l’Ouest (12 millions)[22]. À Paris, Rambuteau, préfet de la Seine (1833-1848), va réaliser de nombreux travaux d'embellissement et d’assainissement de la capitale : percement de la rue qui porte son nom, achèvement de l’arc de triomphe, éclairage au gaz. La loi consacre 500 000 francs pour des études sur les chemins de fer et autorise l'émission de 5 millions de rentes à 5 %, en prononçant l'annulation d'une même quantité de rentes sur celles qui avaient été rachetées par l'amortissement. Cette émission doit produire 93 240 000 francs[23].
Les enquêtes qui précédent le vote de la loi Guizot distinguent des groupements régionaux : au nord d’une ligne Le Havre-Genève, l’équipement scolaire est bon. Les besoins sont couverts à 90 % dans le Haut-Rhin, à 10 à 30 % de la Normandie aux Landes, à 30 à 40 % en Provence, Languedoc, vallée du Rhône et seulement 10 % dans le Massif central. Un quart de la population ne parle pas le français, la moitié est bilingue, un quart est francophone (nord-est)[24].
28 juin : loi Guizot sur l’enseignement primaire : création d’un enseignement primaire public (chaque département doit entretenir une école normale d’instituteurs, chaque commune doit entretenir une école primaire, soit en en créant, soit en en subventionnant une), liberté de l’enseignement primaire. « L’instruction primaire comprend nécessairement l’instruction morale et religieuse, la lecture, l’écriture, les éléments de la langue française et du calcul, le système légal des poids et mesures[3],[25]. »
Juillet
7 juillet : loi sur l’expropriation pour cause d’utilité publique. Loi importante qui simplifie la procédure tout en rassurant les propriétaires en attribuant la fixation des indemnités à un jury de propriétaire. Elle facilite le développement du chemin de fer et les grands travaux d‘urbanisme du XIXe siècle[3]. Cette loi est modifiée et complétée par une autre loi du .
29 juillet : Louis-Philippe pose la première pierre du Pont Louis-Philippe à Paris, dont la construction est concédé le 13 août aux frères Seguin. Le pont suspendu est ouvert à le [27].
Août
31 août : naufrage du bateau britannique l'Amphitrite sur la côte de Boulogne-sur-Mer. Il transporte 108 femmes condamnées à la déportation en Australie, 12 enfants et 13 hommes d'équipage (133 morts, 3 survivants)[28].
24 août : ordonnance portant règlement sur le service de télégraphie, relative au télégraphe optique, dont le service est attribué au ministère de l'Intérieur[3].
11 octobre : la cour donne tort au préfet de police Gisquet attaqué en justice par le Populaire et ses crieurs publics pour arrestations illégales[33].
↑Alp Yücel Kaya, « Le bureau de la statistique générale de France et l’institutionnalisation des statistiques agricoles : l’Enquête agricole de 1836 », Œconomia, vol. 3, no 3, , p. 421-457 (présentation en ligne)
↑Henri Piers, Histoire de la ville de Bergues-Saint-Winoc : notices historiques sur Hondschoote, Wormhoudt, Gravelines, Mardick, Bourbourg, Watten, etc., (présentation en ligne)
↑Recueil des lois et ordonnances d'un intérêt général depuis le 7 aout 1830 avec des notes et deux tables, l'une chronologique, et l'autre analytique et alphabétique, vol. 3, au bureau de l'administration du Journal des notaires et des avocats, (présentation en ligne)
↑ a et bT. Fleury, Annales du parlement français, vol. 1, Firmin Didot frères, (présentation en ligne)
↑A. Cerclet, Code des chemins de fer, Librairie scientifique-industrielle de L. Mathias, (présentation en ligne)
↑Louis-José Barbançon, L'archipel des forçats : histoire du bagne de Nouvelle-Calédonie, 1863-1931, Presses Univ. Septentrion, , 447 p. (ISBN978-2-85939-785-2, présentation en ligne)
↑Collection complète des lois, décrets d’intérêt général, traités internationaux, arrêtés, circulaires, instructions, etc., vol. 35, Société du Recueil Sirey, (présentation en ligne)
↑Encyclopédie des gens du monde : répertoire universel des sciences, des lettres et des arts ; avec des notices sur les principales familles historiques et sur les personnages célèbres, morts et vivans. Teux - Uze, vol. 22, Treuttel et Würtz, (présentation en ligne)
↑Christian Benoit, 250 réponses aux questions d'un flâneur parisien : en hommage à Léon-Paul Fargue, 1878-1947, poète et "piéton de Paris", Aix-en-Provence, Le gerfaut, , 260 p. (ISBN978-2-914622-82-0, présentation en ligne)