Dans cet article, nous allons approfondir 1967 en France, un sujet qui suscite un grand intérêt dans la société actuelle. 1967 en France est un concept qui a gagné en pertinence dans divers domaines, de la science à la culture populaire, et son influence s'est considérablement étendue ces derniers temps. Dans cette optique, nous explorerons les différentes facettes et dimensions de 1967 en France, en analysant son impact sur la vie quotidienne, sa pertinence dans le domaine académique, ainsi que sa présence dans la technologie et le divertissement. À travers une approche multidisciplinaire, nous visons à faire la lumière sur 1967 en France et à offrir une vision globale de ce phénomène qui a retenu l'attention de nombreux individus et groupes de la société contemporaine.
10 janvier : Valéry Giscard d'Estaing, dirigeant du FNRI, expose dans une conférence de presse sa politique du « Oui mais…» (« Oui à la majorité, mais avec la ferme volonté de peser sur ses orientations ».)[2]. Fin de l’appui inconditionnel au parti gaulliste à l'Assemblée nationale.
5-12 mars : élections législatives. Progression de la gauche. Victoire serrée de la droite. Le Comité d’action pour la Ve République conserve une très courte majorité avec 244 sièges sur 486. Le pouvoir gaulliste est passé à un doigt d'une défaite historique et de la crise du régime[2].
11 avril-5 mai : grève générale dans la sidérurgie lancée par la CGT et la CFDT contre le plan conclu entre le gouvernement et les patrons de la sidérurgie qui prévoit la suppression de 15 000 emplois[19]. Elle aboutit à la première convention sociale de la sidérurgie lorraine le 3 mai 1967, qui prévoit l’établissement d’une commission paritaire, des garanties individuelles et collectives, ainsi que la préretraite à 60 ans.
26 avril : le Conseil des ministres demande l'autorisation à l'Assemblée de gouverner par ordonnance pour réformer la Sécurité sociale ; démission d'Edgard Pisani[2].
27-28 avril : « nuit des ronds rouges ». Lancement de la marque Elf. Deux mille stations-services changent simultanément d'enseigne[21].
25, 26 et 27 mai : émeutes de mai 1967 en Guadeloupe. 300 gendarmes mobiles et CRS sont rapidement envoyés sur place. La répression cause la mort de quarante-neuf personnes (sept d'après les sources officielles)[27].
28 mai : Le Capitole devient le premier train en France qui atteint les 200 km/h sur la ligne Paris-Toulouse[28]. La durée du trajet entre Paris et Toulouse est ainsi abaissée à 6 h exactement.
Juin
6 juin : convention entre la France et l'Allemagne de l'Ouest signée à Paris pour la construction, le lancement et l'utilisation du satellite expérimental de télécommunications « Symphonie » destiné à transmettre des émissions de radio et de télévision[29].
6 - 12 septembre : voyage de Charles de Gaulle en Pologne. Le 11 septembre, il prononce un discours devant la Diète (« la sécurité en Europe ne saurait résulter de l’affrontement de deux blocs mais de l'entente et de la coopération entre les peuples de l’Atlantique à l’Oural »)[36].
6 novembre : mise en service de la Carte Bleue, première carte de paiement française lancée à l’initiative de six banques, la BNP, le CCF, le Crédit du Nord, le CIC, le Crédit lyonnais et la Société générale[43].
10 novembre : le gouvernement annonce officiellement à l'Assemblée nationale sa décision d'ouvrir les antennes de la télévision publique à la publicité. Elle apparait pour la première fois sur les écrans le [44].
conférence de presse de Charles de Gaulle ; il déclare que les Juifs sont restés « un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur »[48]. Nouveau veto de la France de sur la candidature à la CEE présentée par le Royaume-Uni le 11 mai[49]. Un journaliste interpelle le président français à propos d’une phrase qu’il aurait prononcée : « L’Angleterre, je la veux toute nue »[50].
4 décembre : affaire Malliart ; rapt et assassinat à Versailles d'un jeune garçon de sept ans, Emmanuel Malliart, par un adolescent de quinze ans, François Maison, qui réclame une rançon ; condamné à 15 ans de prison il est mis en liberté conditionnelle en 1975[53].
19 décembre : l'Assemblée vote la loi Neuwirth sur la contraception[2] ; la loi est promulguée le 28 décembre après le vote du Sénat. Elle autorise la fabrication et l'importation de contraceptifs oraux, et la publicité pour la contraception. Elle tarde à être appliquée. Les derniers décrets d'application ne sont signés qu'en 1972[56]. Devant l'opposition du général de Gaulle, les députés excluent le remboursement de la contraception : « Il ne faut pas faire payer les pilules par la Sécurité sociale. Ce ne sont pas des remèdes. Les Français veulent une plus grande liberté des mœurs mais nous n'allons tout de même pas leur rembourser la bagatelle »[57].
↑Francis Dousset et Henri Le Masson, Les sous-marins français des origines (1863) à nos jours, Editions de la Cité Brest-Paris, , 328 p. (ISBN978-2-402-22880-0, présentation en ligne)
↑Jean-Paul Betbèze, Jean-Dominique Giuliani, Les 100 mots de l'Europe : « Que sais-je ? » no 3896, Presses universitaires de France, , 128 p. (ISBN978-2-13-061652-8, présentation en ligne)
↑sous la direction de Maurice Vaïsse, Documents diplomatiques français : 1967 (1er juillet-29 décembre), vol. 2, Bruxelles/Bern/Berlin etc./Paris, Peter Lang, , 900 p. (ISBN978-90-5201-395-4, présentation en ligne)
↑Jean-Pierre Babando, Groupement d'entreprises et cotraitance : Montages contractuels : Obligations : Responsabilités, Le Moniteur, , 256 p. (ISBN978-2-281-13425-4, présentation en ligne)
↑Le crédit inter-entreprises en Europe : Une perspective historique, Institut de la gestion publique et du développement économique, , 210 p. (ISBN978-2-11-129467-7, présentation en ligne)
↑Abdelillah Hamdouch, Mondialisation et résilience des territoires : trajectoires, dynamiques d'acteurs et expériences, PUQ, , 292 p. (ISBN978-2-7605-3288-5, présentation en ligne)
↑Institut international d'histoire de la banque, International Review of the History of Banking, vol. 2, Droz, (présentation en ligne)
↑Laurent Warlouzet, Le choix de la CEE par la France : L’Europe économique en débat de Mendès France à de Gaulle (1955-1969), Paris, Institut de la gestion publique et du développement économique, , 569 p. (ISBN978-2-11-097517-1, présentation en ligne)